Mehr als ein Viertel der vierundfünfzig (54)
afrikanischen Länder waren von bewaffneten Konflikten betroffen, die
mehr als die Hälfte aller kriegsbedingten
Todesfälle in der ganzen Welt verursacht haben. Diese Konflikte
verschärfen die prekären Lebensbedingungen und das Schicksal von
Tausenden von Flüchtlingen und Vertriebenen. Durch die Grausamkeit und
die Barbarei dieser Konflikte wird, über die desaströsen Konsequenzen
für den Kontinent hinaus, die Idee selbst der menschlichen Zivilisation
zurückgeworfen. Hartnäckig verteidigte universelle Werte werden schlicht
und einfach missachtet.
Wie sind wir dahin gekommen? Sind solche
Situationen vermeidbar und auf welche Art? Es sind diese Fragen, die
manch einen Afrikaner und manch einen Beobachter quälen, über die wir
mit den fünf (5) Diskussionsteilnehmern aus der Elfenbeinküste, Kamerun,
Niger , Burkina Faso und der Zentralafrikanischen Republik diskutieren
wollen.

 

Francais:
Conflits politico-militaires et économiques en Afrique

Aujourd’hui en Afrique, quatorze (14) pays sont en guerre ou vivent une
situation précaire d’après-guerre ou, encore, sont embourbés dans un
contexte qui, s’il n’est pas celui de guerre, peut malheureusement en
constituer l’étape préliminaire. Ce constat indique que les conflits
armés entraînent des conséquences de plus en plus colossales sur le plan
politique, économique et humaine pour l'Afrique.
Plus d´un quart
des cinquante quatre (54) pays Africains étaient touchés par des
conflits armés qui avaient provoqué plus de la moitié de tous les décès
liés à la guerre dans le monde entier. Ces conflits exacerbent la
précarité et le sort des milliers de réfugiés et de personnes
déplacées. La cruauté et la barbarie qui les caractérisent font
qu'au-delà des conséquences désastreuses pour le continent, c'est toute
l'idée même de la civilisation humaine qui recule. Des valeurs
universellement défendues avec acharnement sont purement et simplement
méprisées.
Comment est-on arrivé là? Ces situations sont-elles évitables et de quelle manière?

C’est à ces questions qui taraudent plus d’un Africain et plus d’un
observateur que nous allons tenter de debattre avec les cinq (05)
panelistes venant de la Côte d´Ivoire, du Cameroun, du Niger, du
Burkina-Faso et de la Republique Centrafricaine.